Au revoir tétine !

Voilà un petit moment que je ne vous donne plus de nouvelles de Michoco, mais que vous dire… qu’il est si beau, si grand, si épatant et intéressant ??!!

Ah si ! Il faut quand même que je vous raconte…

Je vous avais parlé tétine , et aussi .

Cet été j’aurai aimé qu’il laisse sa tétine chez papi chic et mamie choc, mais l’occasion ne s’est pas présentée, le moment n’était pas propice alors à la rentrée de septembre j’avais évoqué l’idée qu’il puisse donner sa tétine au Père Noël… Il m’avait dit OK, puis il était revenu quelques jours plus tard sur sa décision en m’expliquant d’un air très fâché que c’était sa tétine et qu’il l’aimait beaucoup, qu’il trouverait un autre cadeau pour le Père Noël ou d’autres tétines à donner aux petits bébés. Je n’avais pas insisté.

Noël est arrivé. Plus vite qu’un TGV. Je ne lui en ai pas reparlé car je ne le sentais vraiment pas prêt. Nous avons réalisé une jolie lettre au Père Noël pour commander un avion, un circuit de train. Bref, des jouets de grands qui ne concernent pas les bébés…

Quelques jours après : « mais maman, les tétines c’est comme les couches, c’est pour les bébés ? » « oui mon grand, en grandissant on n’en a plus besoin, d’ailleurs vois-tu des grands enfants, des papas ou des mamans avec des tétines dans la bouche ? ». D’un sourire jusqu’aux oreilles, il me répond : « Noooooon !!! », avant de remettre sa tétine dans la bouche… Ce n’était pas gagné, je n’ai toujours pas osé remettre le sujet sur la table…

De lui même la veille du spectacle de Noël de l’école (où le Père Noël a annoncé sa venue), il m’informe que demain il donnera sa tétine au Père Noël et qu’il ne faudra pas oublier de l’emmener à l’école. Complètement prise de court et paniquée, j’essaie de lui faire comprendre ce que cela implique, qu’il faut qu’il soit vraiment sûr de lui, qu’il ne pourra plus revoir le père noël pour lui demander de la lui rendre ensuite.

Il a l’air sûr de lui. Moi je suis rongée entre l’idée de le laisser aller au bout de sa décision et ce que cela implique ! Je repense à cette vidéo qui m’avait déchiré le cœur : attacher la tétine à un ballon gonflé d’hélium et le laisser s’envoler…

Pourtant c’est lui encore qui en plein spectacle revient me demander sa tétine quand le père Noël fait son apparition dans l’école.

Il court vers lui, lui donne sa tétine puis se remet dans le rang. Il a 3 ans moins 3 jours.

Quel courage ! Quel panache !

Moi je n’en mène pas large, je cours derrière la maîtresse pour qu’elle récupère quand même la tétine en douce, je saoûle j’en parle à tous les parents qui ont le malheur de se trouver dans mon périmètre, je me vois déjà me relever 30 fois dans la nuit pour gérer la disparition de la tétine et me motiver pour ne pas craquer, pire : je le vois avec son pouce dans la bouche et tous mes efforts réduits à néant… Je ne suis pas prête !!!!!

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Et bien à part les deux premiers soirs où Michoco m’a dit qu’il était vraiment triste de ne plus avoir sa tétine et où je lui ai répondu que je le trouvais vraiment courageux et que le père noël lui apporterai sûrement des cadeaux de grand, une nuit où il s’est réveillé perdu dans ses rêves en la cherchant de partout, il ne m’en a plus reparlé !

Quand je vous dis que Michoco est vraiment épatant !!!

 

ps 1 : si vous croisez Michoco, évitez quand même d’aborder le sujet avec lui !!
ps 2 : si vous croisez le Père Noël, pensez à le remercier encore de notre part…
ps  3 : un mois déjà… il est temps que je me décide à jeter définitivement la tétine, non ?! mais c’est horrible… j’y suis tant attachée !!!!

 

L’image vient de , un joli article d’une maman blogueuse qui se demandait il y a quelques années quand et comment gérer l’arrêt de la tétine en évoquant la tradition de l’arbre à tétines au Danemark. Depuis ses enfants ont bien grandi, et son blog aussi, allez y faire un tour, il est rempli de bonne humeur et de bonnes idées !

 

22 + 2 = 2 !

20141019_114845_resized_1Le mois passé il y avait le passage à l’automne pour me le rappeler, mais ce mois-ci j’ai oublié ! Oublié le moi-nniversaire de Michoco.

Hier il a eu 22 mois…

Cet oubli me confirme qu’on est bien passé à autre chose, qu’à son âge on ne compte plus en mois…

22 + 2 = 2. Dans deux mois il aura deux ans…

Deux petits mois où je ne vais que pouvoir constater une fois de plus qu’il n’est vraiment plus un bébé.

Exit les couches depuis cet été, notre quotidien est fait de jeux sur le pot, il vient me voir les bras débordant de petites voitures et de playmobils et me dit fièrement « caca » avant de se diriger vers la salle de bain, si je passe la tête trop tôt, il me fait « non », accompagné d’un geste de « va-t’en ! », de cacas « cargot » (pour vous mettre dans la confidence, Michoco adore observer si ses cacas ressemblent à des escargots et là il veut absolument que je sois là !), de pause pipi avant de monter dans la voiture ou sur le chemin de notre promenade.

Exit les petits pots, les derniers qui trainaient dans le congélateur ont été vidés et pas remplacés. Maintenant c’est assiette et fourchette et gare à maman si elle s’avise de vouloir aider…

Exit les bodys et les babygros, remisé dans un carton.

Il court à une vitesse folle, escalade les tas de sable, les tas de cailloux, saute les margelles. J’ai peur, mais je ne dis rien car il connaît bien mieux ses limites que moi en fait…

Les mots c’est comme un catalogue de Noël, y’en a pour tout le monde, tous les goûts et ça ne finit pas. Des fois je me demande d’où ça sort : princesse ? accroupi ?? Et puis je me rappelle qu’il passe la moitié de ses journées à l’école où il découvre plein de trucs !

D’ailleurs il ne passe plus la porte noire de notre portail sans y faire un trait avec le doigts et énoncer haut et fort son prénom, il paraît qu’à l’école ils font l’appel !

Il y a aussi le début des réponses qui tuent :
« Comment s’appellent tes amis à l’école ? » « Copains ! » Bah oui, logique… Je dois lui demander trois fois par jour, il ne va pas non plus me les énumérer à chaque fois…
« Est-ce que tu as le droit de monter sur la table ? » « Non non non ! » Je vous laisse imaginer la petite intonation et le sourire qui vont bien…
« Qui est coquin ? » « Seck ! » (notre gardien) La réponse parle d’elle-même je crois.

Kaï maman, kaï* (« viens » en wolof), une main de fer dans un gant de velours. Il en impose Michoco, il dirige son petit monde comme il l’entend, arrive toujours à ses fins, mais tout en douceur, j’adore !

Il maîtrise son petit monde à la perfection, ses jouets, ses livres, les rythmes, l’heure du dodo, son environnement aussi : sur le chemin pour aller à l’école, il ne rate pas un camion citerne (tiiiiiiterne !), pas un drapeau qui flotte au vent (apeau, apeau !!!), les gens qu’il côtoie : impossible de partir de l’école le midi sans avoir embarqué son copain Nathan et la nounou de Nathan qu’on dépose en route.

Les négociations pour sortir sans une tonne de jouets de la maison tirent en longueur, mais j’arrive encore à avoir le dernier mot, jusqu’à quand ?

Et puis il y a ces moments où il me saute au cou pour descendre de sa chaise à la fin du repas.

Il y a ces « maman » quand il aperçoit ma tête à la porte de sa salle de classe.

Et puis ces « bobos là… bobo là » quand je lui passe de la crème sur ces ex-boutons de moustiques, je vois bien qu’il joue la montre, mais j’en profite un peu beaucoup moi aussi !

Il y a ses éclats de rire et ses grands yeux qui brillent quand je lui cours derrière avec des grognements de monstre ou qu’il sort de sa cachette…

Et son sourire tout en retenue quand je lui bisouille les joues, les oreilles, le cou !

Je profite de chaque seconde car bientôt il n’aura plus besoin de ma main pour descendre les tas de sable, il ne m’invitera plus à observer ses cacas-cargots ou à partager ses jeux, m’expliquera que c’est « has been » de sauter au cou de sa maman ou de sourire sous ses bisous…

Je sais que j’ai encore un peu le temps, mais vu à l’allure à laquelle ces 22 mois sont passés, je préfère m’y préparer en conséquence et profiter, profiter, profiter !

 

Pyjama boy

20141008_081044_resizedExit les babygros ! Je ne me suis pas rendue compte que tu avais tant grandi, jusqu’à ce que tu transperces les pieds de tes babygros un à un… pour y faire dépasser tes orteils.

Une étape de plus dans ta vie de petit loustic ; une étape de plus dans ma vie de maman : tu portes des pyjamas…

J’avais peur que tu prennes froid aux pieds. Je me disais que tu allais être tout débraillé. Ou en profiter pour baisser ton pantalon et déscratcher ta couche. Rien de tout cela ! Tu dors toujours comme un bébé…

Encore une fois c’est toi qui m’as donné une leçon de grand.

Tu étais tout fier ce matin, ne voulais plus le quitter ce nouveau vêtement, malgré le changement climatique entre ta chambre climatisée et le reste de la maison…

On n’en a qu’un, mais heureusement le linge sèche vite sur la terrasse !

Premier sourire, premier areuh, premier petit pot, première dent, premier pas, premier mot, premier bisou…  En fait ton premier pyjama n’est qu’un premier de plus dans cette longue liste qui te fait devenir grandir si grand, si vite !

 

Petit clin d’œil à Isabelle, Maëlle , Mathis et Elias pour leur carton d’habits rempli de trésors… Ils reconnaitront sans doute leur pyjama s’ils passent par là !

la choupitude du oui !

bulle-ouiIl y a la phase du « NON », chez nous elle a déjà eu lieu , et à quelques autres occasions aussi… Et puis un jour, il y a la phase du OUI !

Si, si, je vous jure, ça existe !

Je ne sais pas si tous les enfants ont une phase du OUI, mais pour Michoco ça dure depuis qu’il est descendu de l’avion, il y a trois semaines maintenant, et je ne goûte plus mon plaisir !

D’ailleurs assez bizarrement les NON avaient débuté à notre retour de migration hivernale et voilà que les OUI à tout va sont arrivés avec notre retour de migration estivale… C’est à croire qu’il transporte les OUI et les NON dans ses valises michoco ?!??!

 

– Tu vas ranger tes jouets ?
– Oui !

– Tu as passé une bonne journée ?
– Oui !

– Michoco ?
– Oui !

– Tu veux m’aider à faire la vaisselle ?
– Oui !

– Tu veux une tartine ?
– Euh… oui !

– On va voir les moutons ?
– Oui !

– Tu es content ?
– Oui !

– Tu as fini de manger ?
– Oui !

– C’était bon ?
– Oui !

– On va voir la mer ?
– Oui, oui, oui !

Tous ces OUI sont dits avec sa petite voix absolument adorable ! C’est vraiment totalement fondant, craquant et trop chou en même temps… J’en use et j’en abuse tant que ça dure !!!

Rassurez-vous je lui pose aussi des questions ouvertes et des questions où il faut qu’il réponde non, histoire de vérifier qu’il ne s’est pas mis en mode « oui automatiques » !

Et je suis bien évidemment particulièrement vigilante à ce qu’aucune personne, malintentionnée ou non, ne vienne le demander en mariage…  imaginez qu’il réponde oui !

 

 

Note de la Rédaction : à l’heure où je m’apprête à publier cet article, soit deux jours après sa rédaction (et 40 heures sur 48 de coupure de courant…), la phase du OUI semble bel et bien révolue… gggrrrr !

16 mois

J’avais préparé un article pour les 15 mois de michoco. Puis faute de temps je ne l’avais pas publié. Je m’étais dit : « pas grave, je le garde au chaud pour ses 16 mois !’

Ah, la bonne blague !

J’ai réouvert l’article, il comptabilisait ses siestes, les mots qu’il dit, ce qu’il mange, ses petits rituels.

Inutilisable…

Tout a changé, si vite, si fort.

J’ai l’impression d’avoir laissé cet article en suspens depuis plus d’un an ! C’était il y a un mois seulement et déjà je ne reconnais plus ce michoco de 15 mois…

Et dire qu’un jour les mois se transformeront en années, que ce ne sera pas 15 ou 16 mois, mais 15 ou 16 ans…

Je vous laisse, je retourne vite vite profiter de lui, à fond, plus fort, encore et encore, plus plus, toujours, et plus mieux !

 

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14 mois

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Neuf mois dans mon ventre (enfin 8 et des poussières), et 14 mois de plus dans ma vie.

Aujourd’hui tu as 14 mois…

Déjà !

Chaque jour qui passe j’ai l’impression qu’un ange passe dans mon sommeil et efface tous mes souvenirs, les bons comme les mauvais.

J’ai oublié quand tu étais en moi. Je me souviens à peine de tes coups de pieds, de tes fesses qui venaient me compresser les côtes, de mes mains posées en permanence sur mon ventre. J’ai oublié ta naissance, j’ai oublié tes sourires aux anges, tes petits ongles qui te griffaient le visage, tes premières couches, ton premier bain.

Quand je tiens un bébé plus petit que toi ou un nouveau né tout frais, c’est comme si c’était la première fois, alors qu’il n’y a que quelques mois, c’était toi qui faisait cette taille, ce poids.

Quand je lis un article sur un bébé plus jeune, les souvenirs reviennent, mais ils sont si lointains déjà.

J’ai oublié tes doigts « zébrés » avec les phalanges du haut plus foncés que le reste de ta main, mon petit afri-péen. J’ai oublié tes tétées interminables, tes premiers repas, tes premiers arreuh, tes hurlements inconsolables, tes sommeils si chaotiques, tes premiers fous rires, ton premier Pa-Pa, ta première dent qui a mis si longtemps à venir, tes premiers quatre pattes. Et bientôt je sais que j’oublierai tes premiers pas.

Depuis que tu es né, le passé est derrière, l’avenir est devant et je ne pense qu’au jour présent. Je profite de toi chaque jour, au jour le jour.

Il me reste quelques sensations, quelques moments gravés mais j’aimerai tout garder en moi, chaque souvenir, chaque instant. Ils sont si diffus, et le présent est si présent.

En même temps le mauvais aussi s’évapore avec le bon et une évidence : tu es toujours prêt de moi.

Tu es un magicien mon tout petit bonhomme déjà si grand.

13 mois !

Il y a 13 mois, tu étais dans mon ventre. 20140120_101951
Aujourd’hui je te tiens contre moi et me demande comment c’était possible…
Tu es si grand, si beau !
Je suis si fière d’être ta maman ! Mon tout petit déjà grand…
Comment imaginer la vie sans toi maintenant ?

13 choses que j’aime en toi (parmi tant d’autres !)

1. Tu glisses ta tête contre mon cou pour un petit câlin du matin qui dure 1, 5, 20 minutes avant de commencer la journée.

2. Tu passes la tête dans le salon et cours en rigolant pour venir te jeter dans mes bras.

3. Quand tu te réveilles de la sieste, je t’entends m’appeler : MA-MAN, MA-MAN, tu files dans notre chambre et attrapes la photo de ton papa qui trône sur la table de chevet et me l’amènes fièrement en disant PA-PA.

4. Tu vas chercher mes chaussures pour me signifier que tu as envie de sortir et attrape les chaussons à tes pieds si je te dis : « on va mettre les chaussures ? » Tout ce que tu comprends, tu me le montres avec tes doigts, des sons, ta bouille.

5. Tu fonces à la table où sont posés les biberons en me dit « Tê-tée ». Si j’attrape le biberon, tu fonces alors vers le canapé où se trouve la boîte de lait et essaies de la verser toi-même dans le biberon. Quand tu as fini tu me tends le biberon vide après avoir toi-même remis soigneusement le capuchon sur la tétine.

6. Tu dandines tes fesses et tapes du pied pour danser devant les comptines de youtube. Tu rigloles tout seul, tu es heureux.

7. Tu donnes le ticket du pain que je te confie au gardien et me fais bye-bye pour bien que faire comprendre que c’est entre lui et toi, te diriges vers la porte et vous partez pour la boulangerie.

8. Tu hésites entre le bruit du chien et celui du cheval quand tu vois les images du lion et du mouton dans notre livre « le lion rouge rugie » (bon… même la nounou ne l’a pas reconnu, maintenant elle l’appelle le lion rasta et tu rigoles !)! Mais tu adores les chiens, les chevaux, les moutons, les chats, les oiseaux, les fleurs, les voitures, les avions et les camions que nous croisons dans la rue, même si tu deviens un peu plus méfiant maintenant si l’on s’approche de trop près des chevaux et des moutons… C’est « je t’aime, moi non plus ! » Tu reconnais leurs sons de loin, tu imites tous leurs bruits.

9. Tu ouvres tes livres, mes livres, toute documentation qui passe sous tes yeux et les consulte avec le plus grand sérieux, reconnais les images que tu connais, les gens, les bébés, les animaux, les objets. Tu commentes tout seul, relèves la tête, soupires. Quel boulot d’être un bébé…

10. Tu arrives chez l’épicier comme chez toi, tu passes directement derrière le comptoir et attrapes tous les pains que tu trouves sur l’étagère.

11. Tu tends les mouchoirs à tes poupées, tes nounours, tes girafes, aux autres pour que tout le monde se mouche, sauf toi !

12. Tu attrapes les plus gros objets que tu trouves dans la maison, passe des heures (bon d’accord des minutes !) à les trimballer d’un coin à l’autre, viens chercher des marmites, des pots, des cuillères, fais ta tambouille, retourne attraper du linge, des sauts, frottes les meubles, un vrai petit déménageur d’intérieur…

13. Tu  t’approches des enfants que tu croises avec un large sourire pour leur serrer la main, comme un grand, et commences à babiller ou jouer avec eux selon la situation, même s’ils font 3 têtes de plus que toi !

Aujourd’hui tu as 13 mois. Mon cœur est rempli d’amour pour toi, je me demande comment il fait pour ne pas exploser, mais non, il tient bon, et grandit au fur et à mesure que tu grandis !