La semaine passée, j’ai réalisé que l’avocat faisait non seulement partie de la famille des fruits, mais que c’était un fruit exotique qui plus est !
Ce qui est bien dans la vie, c’est qu’on en a toujours à apprendre…
Les années précédentes les avocats proposés sur les étales des vendeurs de fruits ne m’avaient pas spécialement tapé dans l’œil à la saison où ils sont disponibles. Il faut dire que l’année dernière à cette époque je n’avais pas fait une nuit complète depuis… trèèèèèèès longtemps…, mon corps était limité à 2 fonctions : seins, bras, bras seins, … et l’étale de fruits était bien la dernière de mes préoccupations !
Cette année je me suis rendue compte que les avocats vendus (et apparemment produits ?) au Sénégal étaient délicieusement doux, tendres, savoureux, goûteux, fondants, divins ! Ils font au moins le double de ceux que l’on trouve en France et ils sentent même bons quand on les choisit !
Une vraie révélation !
On s’en régale avec Michoco, une petite goutte d’huile de noix dessus pour sublimer le tout. Apéro, entrée, plat principal, dessert, goûter : on en mange à toutes les sauces ! Ne vous inquiétez pas, j’exagère un peu pour vous faire saliver, même si c’est du bon gras, on se limite ;-)
Rien à voir avec mes souvenirs d’avocats en France. Pourtant vous serez ravi(e)s de savoir que l’avocat est une fruit « climatérique », ce qui signifie que s’il pousse sur l’arbre, il commence à mûrir une fois cueilli… (et voilà, mine de rien, vous venez d’apprendre un nouveau mot !). Ramassés avant qu’ils aient fini de grandir, manque de soleil ou d’humidité après, surgélation pour le trajet, culture intensive, stockage cloisonné (les poser à côté des autres fruits favorise leur bon mûrissement), variété plus résistante et plus commercialisable à grande échelle en Occident ? Je ne saurai vous donner une explication, mais NOS avocats, ils déchirent !
C’est décidé, je l’ajoute donc à ma liste « des choses à ne plus manger en France » : mangues, bananes, ananas ET avocats !
En même temps je me suis rendue compte que hors-saison, les poires sont infâmes ici : dures, sans goût, pas sucrées et qu’elle me font l’effet de manger une mangue en France, je raye donc de ma liste « à manger au Sénégal » dont font également partie les cerises qui viennent d’arriver sur les étales des supermarchés franco-français de Dakar (à 25 euros le kilos, j’attends mon retour en juillet sous les cerisiers…), les pêches et nectarines (qui ne sont qu’à 15 euros le kilos, elles !!) et les abricots qui n’ont aucun goût, aucun intérêt… booouuuhhhh :-(
Finalement la balance s’équilibre ! Et plus on mange local, plus on se régale ;-)
WordPress:
J’aime chargement…